François le Champi

Publié le par hotsarovantsika.over-blog.com

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Titre: François le Champi

Auteur: George Sand

Edition: Folio

Nombre de pages: 283

Pays: France

Epoque: Romantique

Note:

 

Résumé:

Lorsque Madeleine fait la connaissance de François, ils ne se doutent ni l'un ni l'autre de ce que le destin leur réserve. Madeleine est une jeune meunière dans un petit village pas loin de Nohant. C'est une brave épouse, une mère aimante qui fait tout son possible pour apporter de la lumière à ceux qui l'entourent. François, lui, c'est un enfant pauvre, un "champi", laissé pour compte. Il serait très probablement devenu un bandit s'il n'avait pas fait la connaissance de la meunière. lls feront un bout de chemin ensemble, guidés seulement par l'amour et la bonté.

 

Mon avis:

Femme de lettres contemporaine de Musset et Chopin, Aurore Dudevant, alias George Sand se fait passer pour un homme pour mieux vendre... ou simplement par goût de l'extravagant!

Les trois romans de Sand que j'ai lus se déroulent à la campagne, et sont racontés dans un français, certes un peu désuet, mais avec le charme et la tendresse uniques qui seuls peuvent décrire le droit caractère du paysan . On se laisse bercer en toute confiance dans le récit.

Certains diront que les personnages sont extrêmes. Ce sont probablement des gens comme les autres, c'est-à-dire avec du bon et du mauvais. Mais Sand décide de les voir sous un seul angle, et ça nous aère les méninges: on va à l'essentiel!

Il y a d'abord Madeleine: une jeune femme ordinaire avec une vie ordinaire, c'est-à-dire pas beaucoup de chance. Mais elle est courageuse, croyante et authentique dans son amour. Il y a la Zabelle, la mère adoptive de François, que Sand décrit comme "une vieille fille de cinquante ans, aussi bonne qu'on peut l'être pour les autres quand on n'a rien à soi et qu'il faut toujours trembler pour sa propre vie."  Puis la belle-mère de Madeleine, bien caricaturée, ni plus ni moins. Et Cadet Blanchet, son mari... Un homme bien ordinaire, finalement. Et François, que je vous laisse découvrir vous-même.

 

Quelques phrases du livre:

"La belle-mère fut contente de voir que son fils redevenait l'homme de chez lui; c'est ainsi qu'elle disait, comme s'il avait jamais oublié de l'être et de le faire sentir! Elle haïssait sa bru, parce qu'elle la voyait meilleure qu'elle. Ne sachant quoi lui reprocher, elle lui tenait à méfait de n'être pas forte, de tousser tout l'hiver et de n'avoir encore qu'un enfant. Elle la méprisait pour cela et aussi pour ce qu'elle savait lire et écrire, et que le dimanche elle lisait des prières dans un coin du verger au lieu de venir caqueter et marmotter avec elle et les commères d'alentour."

Publié dans Mes lectures

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